J32-J38 : Mauritanie (Nouakchott – Chinguetti – Terjit – Nouadhibou)

par Deux Ardéchois en Afrique 20 Mai 2014, 08:37 Cotonou-Lyon

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Ouah. C'est beau. C'est... Ouah !

J32-J38 : Mauritanie (Nouakchott – Chinguetti – Terjit – Nouadhibou)

Bonjour à tous,

On a par habitude de rédiger nos articles chronologiquement. Mais là, on se sentait obligés de commencer par ce paysage, probablement la plus belle chose que l'on ait vue de notre séjour.

Mais reprenons depuis le début : après Saint Louis du Sénégal, nous sommes entrés en Mauritanie. Nous avons pris le barrage de Diama (réputé moins compliqué que le bac de Rosso) qui oblige à traverser le parc de Diawling.

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Là nous avons donc découvert la Mauritanie, un pays extrêmement différent de tout ce que nous avons vu depuis le début. Pas de petites villes animées, avec des dizaines de commerces en bord de route comme dans toute l'Afrique de l'Ouest, mais des villages vides, en retrait de la route, faits de quelques petites baraques et des tentes traditionnelles, les khaimas. Le territoire est immense, majoritairement du désert, pour une population faible, donnant une densité totale de 3 hab/km² (contre 104 pour la France)... Assez vide donc !

Nouakchott, la capitale, est une ville créée il y a 50 ans, un peu après l'indépendance. Nous y avons été accueillis par Hugo, un Français rencontré grâce à Couchsurfing. Sur les conseils notamment de Sophie, Martial, Eloise et Vincent, des amis rencontrés au Benin et qui avaient fait la Mauritanie, nous sommes allés faire un tour dans la région de l'Adrar. Ils vont certainement lire cet article, j'espère qu'on ne va pas dire trop de bêtises...

On a pris contact avec un guide qu'ils nous ont conseillé et on a rejoint un de ses collègues guide à Atar. 6 heures de route complètement droite ! Plus de 400 km et très très peu de virages. En même temps, c’est du désert, il n’y a pas grand-chose à éviter…

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Après avoir récupéré notre guide à Atar, et acheté un indispensable chèche (sorte d’écharpe que l’on enroule autour de la tête et qui protège du sable et du soleil), nous avons continué en direction de Chinguetti et avons enfin rencontré un peu de relief, dans cette zone de désert de cailloux.

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Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, 7eme ville sainte de l'islam pour les sunnites, carrefour pour les fameuses grandes caravanes qui traversaient le désert du Sahara, la ville de Chinguetti est aujourd'hui un petit village dont la plupart des maisons sont en ruines, et dont les rues sont ensablées par l’avancée du désert. Mais c'est surtout une "porte d'entrée" sur ce désert. Nous sommes montés en haut d'une grande dune a la sortie de la ville pour admirer ce paysage magnifique, celui qu’on vous présentait en ouverture. Ce rêve d'enfant, un océan de dunes à perte de vue, le Sahara, le vrai.

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Évidement pour s'y rendre on a dû traverser du sable. Et conduire sur du sable, ça s'apprend...

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Alors bon, ça nous a fait notre petite expérience Paris-Dakar à nous ! 10 min de perdues pour gratter le sable, et on a pu repartir. Une fois la technique maîtrisée, on a passé la nuit dans une petite auberge, la rose des sables.

Le lendemain nous avons demandé à avoir notre petit plaisir de touristes, le tour en chameau !

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Alors ce qu'il faut savoir c'est que la personne qui nous guide, notre "chamelier", est un authentique éleveur de chameaux (les populations les appellent chameaux, mais vous aurez évidement reconnu que ce sont des dromadaires). Un chameau ne peut pas s'attacher pendant la nuit, il a besoin de se déplacer pour chercher sa nourriture, évidemment plutôt rare dans le désert. Il faut donc faire parfois plusieurs kilomètres pour retrouver ses chameaux éparpillés autour de son campement. Une fois récupérés, notre guide a parcouru les 12 km qui séparent son campement de la ville pour nous rejoindre.

Nous avons fait un petit tour d'1h30, juste pour nous enfoncer un peu dans ces fameuses dunes. Et franchement, un chameau, ce n’est pas confortable du tout ! En réalité, monter sur un chameau c’est plutôt un truc de touriste. Lors des déplacements, on est sensé marcher, l’animal sert uniquement à transporter du matériel. On peut ainsi partir plusieurs semaines dans le désert avec suffisamment de vivres.

La vie de ces authentiques populations nomades semble tellement éloignée de notre vie et de tout ce que nous avons vu jusqu’à présent qu’il semble difficile d’en saisir ne serait-ce que 10% à travers une rencontre aussi courte. L’étudier doit être passionnant et riche d’enseignements.

Suite à ça nous avons rejoins une petite oasis à quelques kilomètres. Il s’agit d’une oasis où des puits sont creusés pour extraire l’eau d’une nappe phréatique. On parcourt plusieurs kilomètres de terres arides avant d’arriver à ce coin si vert où tout semble pousser. Le contraste est saisissant.

J32-J38 : Mauritanie (Nouakchott – Chinguetti – Terjit – Nouadhibou)

Nous avons ensuite passé la nuit à l’oasis de Terjit, oasis où de l’eau suinte à travers la roche. Un coin de fraicheur naturelle au milieu de ce désert de cailloux. Dans l’auberge, nous avons dormi dans une khaima, la tente traditionnelle Mauritanienne. Et le propriétaire a même fait remplir une petite piscine pour nous !

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Le lendemain nous avons tranquillement rejoint Nouakchott, non sans un dernier arrêt mécanique, une petite crevaison…

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Pour des raisons logistiques nous n’avons pas pu visiter le banc d’Arguin. Cependant notre séjour en Mauritanie, bien que très court, aura été notre plus grand choc culturel du voyage, et nous avons vraiment le sentiment de n’avoir qu’entraperçu cette culture complexe et si préservée de l’influence occidentale. Il y aurait tant à raconter sur les différences sociales entre les ethnies, sur les vêtements (boubous) ou encore sur ce rituel interminable du thé. Mais ce serait trop long ici, et beaucoup trop imprécis venant de nous. Mais on invite tout ceux qui le peuvent à découvrir ce pays.

Suite à cet épisode nous sommes montés jusqu’à Nouadhibou, au nord du pays, avant d’entrer au Maroc, notre dernière étape avant le bateau et le retour en France. A suivre !

J32-J38 : Mauritanie (Nouakchott – Chinguetti – Terjit – Nouadhibou)

Petite anecdote, ici aussi on fait passer le « chasse-neige » pour dégager les routes…

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A bientôt !

D&F

Note : Retrouvez la présentation et tous les articles du voyage en sélectionnant « Cotonou-Lyon » dans le menu catégories en haut de votre écran

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commentaires
P
Quand j'étais jeune, j'étais très romantique et je lisais tous les poèmes qui parlaient de couchers de soleil sur les dunes et de collines de sable à l'infini... Le charme discret des oasis... Le bruit de l'eau sous les palmiers... Les Ksars endormis sous la chaleur... La sérénité, quoi !
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R
Super la piscine ! C 'est beau la mauritanie et c'est très grand !<br /> Gros bisous<br /> Raph
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I
bel article et photos magnifiques . bises à tous les 2 et je vous souhaite de bien terminer votre fabuleux voyage ! A bientôt, en France ! avec un peu moins de soleil et de sable......
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V
J'ai rêvé. J'ai hâte de la montrer à Piot ce soir ! Que de beaux souvenirs encore !
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M
Merveilleux !!!! et hâte de vous retrouvez mes enfants pour faire un petit bout de chemin avec vous
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