T’es à l’Ouest, Chef ! (1/2)

par Un Ardéchois au Cameroun 22 Mai 2012, 10:54 CAMEROUN - Voyages Perso

 

Note : cet article étant un peu long, il a été coupé en deux parties. Voici la partie 1 sur 2.

Pour accéder à la partie 2 sur 2, cliquez ici : Partie 2/2 

 

 

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Bonjour à tous !

 

Ce weekend nous avons fait un tour dans la région Ouest du Cameroun, un petit périple dans cette région montagneuse occupée par les fameux peuples Bamilékés, célèbres autant par leur culture traditionnelle forte que par leur habilité au commerce, réputée dans tout le pays : En effet, rares sont les chefs d’entreprises qui ne sont pas Bamilékés.

 

Nous sommes partis de Yaoundé en bus, ce qui n’est pas de tout repos ! Sur une banquette de 3 places s’installent 4 personnes, et sur une de 4 places 5 personnes. Déjà que les places sont naturellement serrées, là ça devient critique, sans parler de la chaleur et de la vitesse à laquelle roulent ces minibus dont les compteurs affichent facilement les 300 000 km…

 

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Mais nous sommes arrivés, avec nos sacs à dos prêts pour 4 jours de marche et de visite. (Merci Natacha pour le sac !)

 

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A : Yaoundé, le départ

B : Bandjoun

C : Bafoussam

D : Dschang

E : Melong

 

Premier arrêt, la chefferie de Bandjoun !

 

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L’entrée de la chefferie

 

L’allée principale est bordée par les cases des femmes du Chef : chacune a la sienne !

Au total, le Chef a une cenquantaine de femmes...

 

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Et tout au bout il s’agit de la Grande Case, qui sert pour les réunions du Village. A côté de celle-ci se trouve le musée, racontant l’histoire de la zone, et la grande maison du Chef, qui est d’ailleurs titulaire d’un doctorat en chimie acquis en France… Oui les choses évoluent, mais les traditions restent. Sur les piliers de la Grande Case, des sculptures montrent le savoir-faire des artisans locaux.

 

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Dans le musée, plusieurs choses à lire, et à voir

 

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Ici une tête d’hippopotame vieille d’une centaine d’années, entourée par des défenses d’éléphants. Ci-dessous, une peau de lionne.

 

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Nous avons ensuite rallié Bafoussam, plus grande ville de la région. Pas grand-chose à y voir, nous y avons juste passé la nuit avant de continuer notre route jusqu’à Dschang, ville qui possède le seul Office du Tourisme du Cameroun !

 

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Financé par la ville de Nantes, les gens y sont très accueillants et très sympas. La ville de Dschang était prisée jadis par les colons (et les Européens par la suite) qui venaient profiter de son climat beaucoup plus frais comparé à Douala et sa chaleur humide. Les climatiseurs ayant certainement changé un peu la donne la fréquentation a baissé, mais la ville reste un haut lieu du tourisme Camerounais.

 

Ce jour-là, nous avons été bloqués par les préparatifs au grand défilé organisé dans chaque ville pour le 20 Mai, fête nationale Camerounaise.

 

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Une fois la route dégagée, nous sommes allés visiter une plantation de thé sur les hauteurs de Dschang. Afin de profiter de paysages et par soucis d’économie, nous avons opté pour la solution mototaxi pour nous rendre sur place.

 

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« Vinci Autoroute : Roulons autrement »

 

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Créée (bien entendu) par les Anglais, cette plantation de thé ouvre ses portes aux quelques curieux qui s’y intéressent. Et il faut bien le dire, nous n’avions pas vraiment idée de l’aspect d’un plan de thé ! Les feuilles ressemblent un peu à du laurier et l’arbuste n’est pas très haut. Il est taillé à ras tous les 3 ans, et peut vivre plus de 100 ans.

 

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Les feuilles, contrairement à ce que laisse penser la photo, n’ont absolument aucune odeur !

 

Une fois ramassées, elles sont séchées une première fois pendant 14 heures, passant leur degré d’humidité de 100% à 75%.

 

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Ces souffleuses envoient l’air plus ou moins chaud selon l’humidité des feuilles à leur arrivée des champs.

 

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Elles passent ensuite dans plusieurs tapis et sont broyées plusieurs fois et séchées, afin d’obtenir en 3h un taux d’humidité entre 2 et 3%. Le thé a alors pris l’odeur qu’on lui connait.

 

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Le thé est ensuite emballé tel quel et dit « thé en vrac ».

 

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Mais il est aussi possible, avec les tamis ci-après, de trier le thé en fonction de la taille de ses brins :

 

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On voit les différents tas qui se forment près de la machine, ici fait à titre d’exemple pour les touristes que nous étions. Plus les brins de thé sont gros, plus le thé sera fort. Ainsi 8 qualités de thé peuvent être produites par l’usine.

 

Et bien sûr, comme toute bonne visite, on a terminé par une dégustation.

 

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Bon pour être honnête, il s’agit d’un thé noir tout ce qu’il y a de plus classique…

 

 

Le plus interessant reste les paysages de la zone qui nous ont vraiment marqués. On se croirait dans une campagne Française !

 

 

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(cliquez sur la photo pour la voir en grand)

 

 

Rien à voir avec ce qu’on a vu au Nord du Cameroun, dans le Sud ou à Kribi !

 

 

 

 

**************

 

Fin de la partie 1 sur 2. La suite de l’article en cliquant ici :

 

Partie 2/2

 

Signature Doriane

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V
j'aimmmmmmmmmmmmmmmeeeeeeeeeeeeeeeeee
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